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Pathologies Traitées

Le Dr Ilies Bouabdallah traite l'ensemble du spectre de la chirurgie thoracique.

Il intervient principalement sur les maladies du poumon, de la plèvre, du médiastin, de l'oesophage, de la paroi thoracique...

Le Dr Ilies Bouabdallah vous expliquera en détail et de façon clair votre pathologie, pour vous aider ainsi à être pleinement acteur dans la prise en charge de votre problème de santé.

"La relation de confiance prime sur le contenu"

Nodule pulmonaire 

Un nodule pulmonaire (décrit sur un scanner thoracique) peut être de découverte fortuite (par hasard lors d'un examen réalisé pour autre chose), ou dans la surveillance d'un patient avec une pathologie sous-jacente, ou enfin lors du dépistage d'un patient avec des facteurs de risques de néoplasie broncho-pulmonaire. 

Avoir un nodule pulmonaire n'est pas synonyme de cancer du poumon. Les nodules sont majoritairement bénins et sont fréquents dans la population générale. Dans tous les cas, le plus important sera de juger la taille, l'aspect et l'évolutivité (la cinétique sur plusieurs examens) avant de réaliser plus d'explorations. 

Lorsque le nodule est de taille centimétrique ou plus, on réalisera un TEP scanner afin de connaitre l'activité métabolique da la lésion et réaliser dans le même temps un bilan d'extension.

En cas de nodule suspect, on ira jusqu'à la obtenir une histologie (analyse anatomopathologique) de la lésion soit par voie endoscopique (fibroscopie), soit par ponction sous scanner, soit par documentation chirurgicale.

Cancer du poumon

Le cancer du poumon est l'un des cancers les plus agressifs. Il représente la première cause de décès par cancer en France et dans le monde. La principale raison de ce drame réside dans la découverte du cancer généralement à un stade trop avancé (métastatique).

A l'inverse, pris en charge à un stade précoce (cad localisé uniquement au poumon), celui ci peut être complètement guéri et le traitement de référence réside dans la chirurgie.

 

L'exérèse oncologique (résection pulmonaire + curage ganglionnaire) constitue en effet la pierre angulaire du traitement. Elle est suffisante en cas de lésion de petite taille sans envahissement ganglionnaire, et est généralement associée à un traitement adjuvant en cas maladie plus évoluée.

La chirurgie offrira ainsi une résection complète de la maladie cancéreuse (permettant une analyse fine de la nature de la tumeur) avec une évaluation précise de son étendue grâce au curage ganglionnaire associé.

Deformations de la paroi thoracique

On regroupe deux types d'anomalies:

- le thorax en entonnoir dit "pectus excavatum"

- le thorax en carène dit "pectus carinatum".

Dans ces déformations du thorax, le sternum est soit projeté vers l'avant ou vers l'arrière, de façon plus ou moins symétrique, à cause d'une croissance excessive des cartilages costaux. 

Il s'agit d'une pathologie fréquente même si les déformations sont plus ou moins marquées selon les individus. Chaque patient est donc unique et le Dr Ilies Bouabdallah lui apportera une expertise en fonction des caractéristiques anatomiques, ainsi que du retentissement fonctionnel et psychologique.

Il existe plusieurs techniques chirurgicales permettant de corriger ces déformations. Le Dr Ilies Bouabdallah vous décrira les avantages et inconvénients de chacune en consultation.

Hyperhidrose

Il s'agit d'une transpiration excessive pathologique. Elle peut être généralisée (conséquence d’une maladie systémique) ou localisée aux mains, aisselles, figure ou pieds.

En cas d'hyperhidrose palmaire invalidante avec échec d'un traitement médical bien conduit (ex: topiques, ionophorèse, injection de botox...), le chirurgien thoracique pourra vous proposer une sympathectomie par vidéo-thoracoscopie (en ambulatoire ou lors d'une courte hospitalisation).

 

Une sympathectomie thoracique est une intervention qui donne d'excellents résultats sur l'hyperhidrose palmaire, mais comporte néanmoins quelques risques minimes qui doivent être parfaitement assimilés avant d'opter pour une chirurgie:

hypersudation compensatrice, cad la transposition de la transpiration dans d’autres parties du corps. Ce phénomène touche en général le dos, la poitrine et les cuisses.

- ptosis (chute de la paupière) le plus souvent passager

- douleurs intercostales post-opératoires, rares et temporaires

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Ereutophobie

Le rougissement des joues est une réaction tout à fait normale et banale, qui ne pose pas de problème à la plupart d’entre nous. Lorsque l’obsession du rougissement est forte, réellement gênante et durable, les médecins parlent d’éreutophobie (peur obsédante de rougir en public), qui est une des variantes de la phobie sociale.

Des démarches auprès des professionnels sont souvent nécessaires en cas d’éreutophobie intense. Il est alors utile de consulter un médecin ou un psychologue pour débuter des thérapies cognitives et comportementales.

En cas d'échec, il est possible de proposer une sympathectomie thoracique. L’objectif est de supprimer l’hyperactivité sympathique qui contrôle la vasodilatation des petits vaisseaux du visage. On supprime ainsi la rougeur et des flush du visage.

Il s'agit de la même intervention que celle proposée en cas d'hyperhidrose palmaire, avec les mêmes risques minimes. Il faut aussi noter qu’il peut y avoir une certaine sécheresse des mains et du visage nécessitant l’application de crèmes hydratantes.

Maladies de l'oesophage

L'oesophage est une partie du tube digestif reliant la bouche à l'estomac, en traversant le cou et la cavité thoracique avant de rejoindre l'abdomen.

Cet organe peut présenter des pathologies diverses allant des maladies fonctionnelles aux maladies cancéreuses. Dans tous les cas, le symptôme le plus fréquent est la difficulté à avaler (dysphagie). D'autres plus insidieux peuvent aussi être présents, tels qu'une altération de l'état général, une perte de poids, des douleurs thoraciques, une toux, des pneumopathies à répétitions...

 

Le diagnostique requiert généralement la réalisation d'une endoscopie permettant de visualiser une éventuelle lésion ainsi que de réaliser des biopsies si besoin. 

Si votre pathologie nécessite une intervention, votre médecin traitant ou votre gastro-entérologue pourra vous adresser au Dr Ilies Bouabdallah que ce soit pour une chirurgie du reflux, une hernie hiatale ou para-oesophagienne symptomatique, ou également un cancer à un stade localisé.

Maladies du thymus

Le thymus est un organe lymphoïde, c'est l’un des centres de production et de maturation des lymphocytes T (globules blancs) qui jouent un rôle dans les processus de défense de l'organisme (réactions immunologiques).

Il est situé dans le médiastin antérieur et a une forme de papillon. Sa taille évolue au cours de la vie. Il est gros chez le nouveau-né et le jeune enfant alors qu'en fin de puberté, sa taille régresse pour rétrécir quand on s’approche de l’âge adulte.

Dans certains cas, les changements qui affectent les cellules du thymus peuvent causer un cancer du thymus. La plupart du temps, le cancer du thymus prend naissance dans les cellules épithéliales du thymus. Ces types de cancer du thymus sont appelés thymome et carcinome thymique.

La prise en charge de ces maladies est multidisciplinaire mais l'exérèse de la tumeur, élargie à la totalité de la loge thymique, est le plus souvent nécessaire. Cette intervention dépendra de la taille et de la localisation précise de la tumeur, et sera réalisée si possible par voie mini-invasive. 

metastases pulmonaires

Le poumon peut être le lieu de localisations secondaires (métastases) d'un cancer d'une autre organe (colon, sein, ovaire, thymus, thyroïde, testicule, rein, sarcome, mélanome...).

Les cellules cancéreuses peuvent en effet se propager aux poumons par voie sanguine ou lymphatique (vaisseaux transportant la lymphe, représentant une voie de dissémination fréquente des cellules cancéreuses). 

En cas de maladie métastatique, le traitement du cancer primitif est indispensable. Aussi, dans certains cas et après discussion pluridisciplinaire, on peut proposer lorsque la métastase pulmonaire est isolée une prise en charge chirurgicale afin de réaliser une exérèse en marges saines.

Dans ce cas de figure, on essaie généralement de pratiquer une épargne parenchymateuse, c'est-à-dire de réséquer le moins possible de poumon (généralement wedge ou segmentectomie).

pleurésie

La pleurésie est le nom donné à un épanchement pleural liquidien, défini par la présence de liquide entre les deux feuillets de la plèvre: le feuillet viscéral qui recouvre le poumon et le feuillet pariétal qui recouvre la face interne de la cage thoracique.

Conséquences : le poumon est rétracté sur lui même et n'arrive pas à s'expandre jusqu'à la paroi thoracique. L’épanchement peut ainsi provoquer une gêne et une douleur puis une difficulté respiratoire (dyspnée).

Des examens biologiques du liquide pleural permettent de classer l’épanchement dans deux grands groupes.

- Les pleurésies exsudatives (taux de protides élevé, >35g/l), secondaires à une inflammation de la plèvre : principalement une infection de la plèvre ou du poumon, ou des tumeurs de la plèvre ou du poumon. Dans certains cas, aucune cause n’est retrouvée.

- Les pleurésies transsudatives (taux de protides bas, <25g/l), généralement dues à une insuffisance d'organe (insuffisance rénale, cardiaque, hépatique...).

Le traitement des épanchements transsudatifs repose sur le traitement de la maladie générale qui est responsable de la pleurésie. Celui des épanchements exsudatifs nécessite parfois une intervention chirurgicale lorsque le traitement médical (antibiothérapie, chimiothérapie...) est insuffisant.

pneumothorax

Un pneumothorax survient lorsque de l’air s’échappe du poumon vers la cavité thoracique (par exemple à l’occasion d’une plaie pulmonaire lors d’un traumatisme, ou lors de la rupture d’une « bulle » du poumon). La cavité thoracique n’étant pas expansible, cet air finit par décoller puis comprimer le poumon, provoquant douleur et difficulté respiratoire (dyspnée). 

Lorsque le pneumothorax est bien toléré et que le poumon est peu décollé, le repos simple suffit souvent à faire revenir le poumon en situation normale. Lorsque le pneumothorax est mal toléré ou lorsque le poumon est très décollé, il faut aspirer l’air emprisonné entre le poumon et la paroi thoracique. Ce geste est appelé« drainage thoracique ».

 

Dans certains cas, une chirurgie est également nécessaire:

- pneumothorax récidivant (ou bilatéral)

- hémo-pneumothorax (sang associé à l'air), généralement dû à une rupture de bride

- pneumothorax compressif (avec détresse respiratoire)

- échec du traitement médical (fuite d'air persistante après drainage)

- pneumothorax secondaires (conséquences d'une maladie pulmonaire type emphysème)

REDUCTION DE VOLUME

La réduction de volume pulmonaire est un traitement réservé à l’emphysème pulmonaire sévère avec hyperinflation, qui permet d’améliorer la symptomatologie respiratoire et de diminuer la mortalité à long terme.

 

Actuellement, différentes techniques endoscopiques ou chirurgicales permettent de prendre en charge de manière l’emphysème sévère avec hyperinflation/piégeage gazeux.

Cette décision doit être évaluée de manière multidisciplinaire au cas par cas en tenant compte de la sévérité de l’emphysème, des particularités anatomiques, techniques et de l’état général du patient. Le Dr Ilies Bouabdallah discutera donc de votre dossier avec ses confrères pneumologues, radiologues et anesthésistes avant toute prise en charge thérapeutique.

Maladies des ganglions du thorax

Le médiastin est une région anatomique située entre les deux poumons. Cette région comprend le cœur, de nombreux vaisseaux, des organes vitaux comme la trachée ou l’œsophage, et des ganglions lymphatiques.

Le système lymphatique est un réseau de ganglions reliés par des vaisseaux lymphatiques. Ce système transporte la lymphe à travers l’organisme, et est un constituant essentiel du système immunitaire.

Parfois, ces ganglions peuvent paraitre suspects sur un scanner thoracique ou sur un PET-scanner.  Ces ganglions peuvent être isolés, ou accompagner une maladie infectieuse, inflammatoire ou tumorale.

 

Le chirurgien thoracique peut prélever ces ganglions, qui sont ensuite analysés en anatomo-pathologie, et permet d’établir un diagnostic ou de faire le bilan d’extension d’une tumeur.

En fonction de la localisation de ces ganglions, le Dr Ilies Bouabdallah pourra proposer une médiastinoscopie, une médiastinotomie ou une vidéo-thoracoscopie.

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